Album “Broken skins” (2013-2014):
– Chronique dans “A découvrir absolument”: « Quand on vous parle de la Belgique, on pense aux moules frites, au Manneken Piss, à Jacques Brel, aux Wallons et aux flamands, à Deus… Désormais, il faudra compter avec Stigman, projet de François Borgers… Comme une collision entre le Cure de “Seventeen Seconds”, le Sparklehorse de Mark Linkous (décidément très influent),”L’Enfance d’Ivan” de Tarkovski et le “Monika” de Bergman. Il y a quelque chose de visuel, de cinématographique dans ces quatorze pièces, quelque chose du voyage nocturne dans un train désert, quelque chose d’une ballade sur les plages de la Mer du Nord aux longues étendues. Il y a quelque chose d’utérin dans cette musique, d’à la fois paradoxalement serein et inquiétant dans ces ambiances faussement Pop. Pour exemple, ce “What’s done cannot be undone”, aux échos du “House On The Hill” d’And Also The Trees. Vous les orphelins de Grandaddy serez un peu consolés pour ce “Broken Skins”, bel objet de Pop bricolée. Il y a des albums qui forcent l’attachement par des détails qui pourraient sembler anecdotiques, des petites choses qui donnent l’étrange impression que ces vignettes de l’intime ne s’adressent qu’à vous… Glisser des références à “L’Enfance d’Ivan” de Tarkovski ou des bouts de dialogue du “Monika” de Bergman. De telles références ne font que confirmer la déduction ressentie face à l’écoute de “Broken Skins”, celle d’une profonde humanité qui se cache derrière ces chansons… “Broken Skins”, c’est comme 14 mues, 14 changements de peau comme des sorties de soi, comme 14 peaux brisées que l’on brûlerait pour en sortir comme grandis, débarrassés de tous les oripeaux futiles ».
– Interview titre par titre dans le webzine français “A découvrir absolument”:
http://www.adecouvrirabsolument.com/spip.php?article4916
– Rif Raf francophone: « Stigman, alias François Borgers, est un artiste namurois dont c’est le premier album. Féru de littérature et de cinéma (on retrouve d’ailleurs des amples de films de Tarkovsky et de Bergman sur deux titres) et bien évidemment de musique, il parvient à créer un univers très personnel et touchant empreint de beaucoup de sensibilité et d’une bonne dose de mélancolie. Entre rock lo-fi 90’s et dream pop avec aussi, un petit côté 80’s, « Broken skins » séduit avec ses compos oscillant entre évidence pop (le très catchy « Play with you » ou encore « Blind »), impressionnisme apaisé (« Kids », « Secrets ») et expérimentation maîtrisée (l’instrumental « Monika », assez envoûtant). Un début plus que convaincant et d’autant plus impressionnant que Stigman l’a réalisé tout seul, que soit au niveau des textes, du chant ou de la musique. On ne peut que vous encourager à découvrir cet album ! (pf) » (RifRaf, octobre 2013).
– Rif Raf flamand, nov 2013, page 22; traduction du néerlandais: “Un peu mélancolique, voilà comment sonne Broken skins”, le premier album de Stigman, le pseudo sous lequel François Borgers lâche ses petites pièces musicales au monde, dont les morceaux viennent doucement frapper à votre porte pour se nicher ensuite, presqu’ imperceptiblement, dans des recoins plus sombres. Les subtiles feedback et échos lumineux des guitares de “Secrets” ne sont peut-être pas tout à fait équilibrés, dans leur incomplétude, Stigman nous livre ici un joli paquet de chansons pour les jours d’automne et d’hiver qui déclinent à toute vitesse…”.
– « C’est un rock à la fois fragile et puissant. Seul à la barre, le Namurois Stigman (aka François Borgers) enregistre des chansons qui semblent écrites à l’encre des sentiments bruts. Il cite le Velvet, Sparklehorse, Portishead comme influences mais Broken Skins est avant tout l’expression d’une vraie personnalité musicale. Des chansons comme What’s done… ou Life in hand vous accrochent comme un souvenir douloureux, le rappel d’une cicatrice. Production rugueuse et lo-fi, textes sensibles, Stigman offre un premier album dense et attachant. (Th. Dupiereux)» (Vers l’Avenir, 3 août 2013).
– Point culture:”Stigman c’est François Borgers et c’est aussi Ira Stigman, le personnage principal d’ A la merci d’un courant violent, la grande fresque autobiographique d’Henry Roth, monument de la littérature américaine dont un des thèmes centraux, la perte de l’innocence, irrigue les chansons de Stigman. François Borgers est namurois et agrégé de philosophie, il a étudié la guitare aux Ateliers d’art contemporain de Liège et après plusieurs projets oscillant entre rock, électro et acoustique il propose une synthèse brillante de ses différentes expériences dans son album Broken Skins. Orienté rock pop indie, l’album d’un équilibre parfait est musicalement très cohérent, chaque chanson s’articulant parfaitement à toutes les autres. Avec sa forte couleur mélancolique, il dessine des préoccupations et des admirations passionnantes, notamment un hommage marqué aux cinéastes Bergman et Tarkovski.”
– Télésambre: http://www.telesambre.be/culture-16-01-14-stigman-en-concert-au-pointculture-charleroi_d_9384.html
– Journal Vers l’Avenir :
http://www.lavenir.net/cnt/dmf20151201_00744307/stigman-peres-et-manque
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20130803_00342656
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140122_00421589
http://www.lavenir.net/article/detail.aspx?articleid=DMF20140319_00450772